MICACHU & THE SHAPES

PONI HOAX
Enfants terribles du rock français, les Poni Hoax ont conquis la scène internationale dès le succès du single « Budapest » en 2005, suivi par « Antibodies » en 2008. Hit radio et hymne des dance-floors, le titre est tiré de leur album “Images of Sigrid”, acclamé par la critique. Après une tournée de plus de deux ans dans le monde, le groupe signera son troisième album en février 2013 sur le label Pan European Recording. A State of War – évocation des années de guerre et d’exil de Nicolas Ker, plume et voix de Poni Hoax – est enregistré en studio dans une configuration live. Un album taillé pour la scène, jouisseur et grave où la légèreté et l’innocence de la musique sont le contrepoint parfait à la profondeur et la poésie des textes.

MICACHU & THE SHAPES
Trois années se sont écoulées depuis la sortie du dernier album de Micachu & The Shapes mais Micachu aka Mica Levi ne s’est pas pour autant reposée sur ses lauriers. Plus jeune artiste à entrer en résidence au prestigieux centre musical Southbank Center de Londres, elle s’est également vu remettre le Prix du cinéma européen du meilleur compositeur et une nomination au BAFTA (Académie britannique des arts de la télévision et du cinéma) pour sa bande originale du film ‘Under The Skin’ réalisé par Jonathan Glazer. Rien ne présageait un retour du trio si le batteur Marc Pell n’avait pas enregistré fortuitement une répétition de plusieurs heures dans un studio de l’Est londonien. Ravis du résultat de ce long jam, Mica, Raisa et Marc y puisèrent ainsi l’essence de ‘Good Sad Happy Bad’, Mica écrivant les paroles d’une seule traite dans la foulée. Dès la première écoute, on comprend pourquoi le groupe en est tombé amoureux. Tout en conservant la sensibilité pop expérimentale de leurs débuts, on retrouve l’impertinente efficacité de leurs meilleurs singles avec un mélange d’influences toujours aussi variées et de mélodies atypiques dans cet univers musical qui n’appartient qu’à eux.

PARIS
Et la première fée à s’être penchée sur ce qui s’appelait à l’époque encore Dior, avant que pour des problèmes de droits le groupe ne se renomme Paris, en hommage à la vocation internationale de leur musique évocatrice de luxe, c’est Mike Theis, musicien parisien. C’est en postant des poèmes sur feu le forum de Technikart, alors club d’échange et de libres paroles pour chômeurs parisiens, que les deux compères allaient se rencontrer. Inséminant avec ses machines un peu de chaleur au son synthétique des origines et ça sera la sortie de « Un océan d’étoiles » chez No Future Records. Il faudra encore deux EP’s cette fois ci chez Ekleroshock pour solder l’héritage Dior, « In Crowded Subways » (2010), « A Shifting Drifting World » (2011) et parfaire le line-up, avec l’ex-filtration d’Arnaud Roulin du groupe Poni Hoax, convoqué ici pour les claviers et la production, et Maxime Delpierre à la guitare (Limousine). Paris est désormais prêt à défendre neuf nouveaux titres. Tout était déjà là, de tout temps, il s’agissait simplement de dégrossir le bloc, pour en faire apparaître les harmonies. C’est désormais chose faite. Plus grand, plus beau, plus ample, océanique, « There is a storm » nous happe vers le ciel pour franchir la ligne d’ombre. L’intensité demeure la même, intacte : c’est elle qui a aboli le temps. Il ne reste plus qu’un lieu, où circulent musiciens et poésie. Et ce lieu c’est Paris.

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Une soirée présentée par Le Café de la Danse & agnès b.
Ouverture des portes à 19h, début de la soirée aux alentours de 20h.
22€ en prévente / 25€ sur place.

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