En quinze albums, Antoine Bataille a tracé un chemin oscillant entre classicisme et expérimentations. Insatiable chercheur, il explore toutes les formes avec un engagement absolu. Depuis peu, il synthétise son langage sous forme de chansons.
En 2017 le «Crescent Hôtel» avait marqué un virage flagrant le menant vers des mélodies limpides et des textes d’une saisissante ferveur. Son accueil fut dithyrambique. Dans l’épure sans filet du piano-voix, il y lance une ode à l’amour, à la jouissance, à la fusion des esprits et des corps. Avec une élégance continue, il y dit le plaisir mais aussi les tourments du manque. Télérama TTTT
Avec son nouvel album «De L’Indécence» (sortie le 2.04.2021) Antoine Bataille approfondit cette quête. Il y précise ce croisement de l’exigence et de l’évidence. Ses chansons prennent une dimension d’une rare ampleur tout en se révélant d’une parfaite limpidité.Ses concerts, avec le violoniste Khoa-Vu Nguyen et l’électroacousticien Mika Benet, s’inscrivent dans cette même approche. Il émane de ce trio une énergie aussi dense qu’instinctive, foisonnante que jubilatoire.