MATT ELLIOTT & VACARME + MARC MELIÀ

MATT ELLIOTT & VACARME
Rencontre entre la folk hantée de Matt Elliott et les textures chimériques de VACΛRME promet de vous plonger dans une douce brume, avant de vous faire chavirer sous une pluie de cordes. En quinze ans et huit albums, le songwriter de Bristol a su imposer sa capacité à composer de véritables chansons-monde qui n’ont jamais peur de dépasser le cap des dix minutes. De son coté le trio à cordes n’a eu de cesse, depuis sa création en 2012, de se réinventer aussi bien en trio qu’au fil de diverses collaborations (Stranded Horse, Rone, Villeneuve & Morando).

Ici, parce qu’il est question de bien plus qu’un classique accompagnement, VACΛRME révélera l’essence d’un songwriting rare, sillonnant à travers les mélodies, au plus près d’elles et jusque dans le bois des instruments. Les murmures de Matt Elliott se loveront tendrement au creux des ouïes des violons et du violoncelle, au risque de voir en surgir ses plus profonds hurlements.

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MARC MELIÀ (Première partie)
« Bloqué au sol par la gravité, Marc Melià revient presqu’un an après son album « Music for Prophet » avec une poignée de nouvelles chansons oubliées dans la malle arrière de sa fusée. « Echoes of Prophet » (Les Disques du Festival Permanent & Koridor). Ça s’écoute dès maintenant, et c’est toujours aussi planant. Qu’on parle de conquête spatiale ou de musique, il y a toujours des chutes. Dans le premier cas, des humains tentant de quitter la planète terre meurent cramés par le kérosène de leurs engins défaillants ; dans le second, et c’est plus heureux, il est question de morceaux mis de côté sur un album, et que les musiciens rédécouvrent plus tard en décidant, à la manière d’un tableau, de les terminer. Et c’est précisément ce qui est arrivé à Marc Melià après la sortie de « Music for Prophet » : le petit astronaute bruxello-espagnol en avait encore sous la pédale. Après l’album et la K7 envoyée dans l’espace, voici donc l’EP Echoes of Prophet, à situer quelque part dans la galaxie Terry Riley, à droite juste après le rond point Jonathan Fitoussi. Il y est toujours question d’exploration de l’instrument qui a donné son nom à l’album (le Prophet 08) et les 5 morceaux mériteraient d’être joués en boucle par toutes les compagnies aériennes. Bref, et encore une fois, Melià marque des points. Bon voyage. » Chronique de Gonzaï

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Un concert proposé par Murailles Music
Ouverture des portes à 19h30 ; début des concerts vers 20h.